Directives pour la description des sources
Dans le cadre du traitement de sources d’archives pour les SDS,
les métadonnées décrites ci-dessous sont enregistrées dans la section
<sourceDesc> et, à l’intérieur de celle-ci, dans <msDesc>.
En cas de tradition multiple, une balise
<listWit> est insérée dans <sourceDesc>,
où chaque témoin textuel doit contenir un élément
<witness> avec sa propre <msDesc>.
La description des sources (<msDesc>) est subdivisée
en six grandes sections :
- Identification du document
dans
<msIdentifier> - Titre ou nom du document
dans
<head> - Contenu du document
dans
<msContents> - Description physique du document
dans
<physDesc> - Histoire du document
dans
<history> - Informations supplémentaires sur le document
dans
<additional>
De plus, en cas de tradition textuelle multiple, il faut décider quels témoins textuels sont pris en compte, lequel est retenu pour établir le texte de base et comment traiter les variantes.
1. Identification du document dans <msIdentifier>
1.1 Règles générales
La section <msIdentifier> contient les métadonnées concernant l’institution,
p. ex. des Archives ou une bibliothèque, où se trouve le document, ainsi que les
informations permettant de l’identifier.
Sont enregistrés :
- le lieu où se trouve l’institution de conservation :
<settlement> - le nom complet de l’institution de conservation :
<repository> - la cote attribuée par l’institution de conservation :
<idno> - (optionnel) les anciennes ou autres cotes :
<altIdentifier>
Exemples :
<msIdentifier>
<settlement xml:lang="de" ref="loc000165">Chur Bischöfliche Burg</settlement>
<repository xml:lang="de">Bischöfliches Archiv Chur</repository>
<idno xml:lang="de">BAC 011.0030</idno>
</msIdentifier>
<msIdentifier>
<settlement xml:lang="fr" ref="loc007885">Chavannes-près-Renens</settlement>
<repository xml:lang="fr">Archives cantonales vaudoises</repository>
<idno source="http://www.davel.vd.ch/detail.aspx?id=244271" xml:lang="fr">ACV Ac 29, p. 1-3</idno>
</msIdentifier>
<msIdentifier>
<settlement xml:lang="de" ref="loc000701">Schaffhausen</settlement>
<repository xml:lang="de">Staatsarchiv Schaffhausen</repository>
<idno xml:lang="de">StASH Urkunden 1/2780</idno>
<altIdentifier>
<idno>XV.A.13</idno>
</altIdentifier>
</msIdentifier>
Dans le cas d’un projet éditorial bilingue, p. ex. provenant de Fribourg,
le lieu et le nom de l’institution de conservation, ainsi que la cote du document,
peuvent être saisis en allemand et en français.
Dans ce cas, l’attribut @xml:lang doit être utilisé pour indiquer la langue.
Exemple :
<msIdentifier>
<settlement xml:lang="de" ref="loc001060">Freiburg</settlement>
<repository xml:lang="de">Staatsarchiv Freiburg</repository>
<idno xml:lang="de">StAFR Thurnrodel 2, fol. 15r–16v</idno>
<settlement xml:lang="fr" ref="loc001060">Fribourg</settlement>
<repository xml:lang="fr">Archives de l’État de Fribourg</repository>
<idno xml:lang="fr">AEF Thurnrodel 2, fol. 15r-16v</idno>
</msIdentifier>
1.2 Règles pour les cotes dans <idno>
1.2.1 Structure de l’idno
La cote se compose au minimum du sigle de l’institution de conservation et de la cote attribuée par cette dernière. Aucune virgule ne sépare le sigle de la cote.
Exemple :
et pas :
1.2.2 Numéros d’identification
Lorsque plusieurs documents sont enregistrés et classés sous une même cote dans une institution, la cote reçoit, après une virgule, un numéro d’identification.
Exemples :
1.2.3 Section d’un document paginé
Lorsque seule une section d’un document paginé est éditée,
la cote reçoit le(s) numéro(s) de page(s) correspondant.
Les numéros de page exacts sont indiqués, sans utiliser s. ou ss. (pages suivantes).
La pagination est indiquée par S. (allemand) ou p. (français).
Exemples :
<idno xml:lang="de">STAW AG 91/1/42.6, S. 3-7</idno>
<idno xml:lang="fr">AVN B 101.01.01.004, p. 333</idno>
1.2.4 Section d’un document folioté
Lorsque seule une section d’un document folioté est éditée,
la cote reçoit le(s) numéro(s) du/des folio(s) correspondant.
Le recto du feuillet est indiqué par r et le verso par v.
La foliation est indiquée par fol. (allemand et français).
Exemples :
<idno xml:lang="de">StAZH B I 273, fol. 881r–884v</idno>
<idno xml:lang="fr">AVN B 101.14.001, fol. 531r-v</idno>
1.2.5 Section d’un document composé de plusieurs parties
Si un document comprend plusieurs numérotations de folios ou de pages, parce que, p. ex., des cahiers initialement séparés ont été reliés en un volume, le numéro du folio est précédé de l’indication du cahier ou de la partie correspondante.
Exemples :
<idno xml:lang="de">StAZH B II 4, Teil I, fol. 15v</idno>
<idno xml:lang="de">StAZH F II a 290, Teil III, fol. 3r–v</idno>
1.2.6 Entrées
Dans les procès-verbaux des conseils et tribunaux, les livres municipaux, les répertoires des chartes, les registres de notaires, les livres de messes anniversaires, etc., il peut y avoir plusieurs entrées par page ou par folio. Après l’indication de la page ou du folio, le numéro de l’entrée est ajouté à la cote. Le comptage se fait de haut en bas. Si une entrée commence au début d’une page, mais a déjà commencé sur la page précédente, elle n’est pas comptée.
Exemples :
<idno xml:lang="de">StAZH B III 4, fol. 21v, Eintrag 1</idno>
<idno xml:lang="de">StAGR AB IV 01/007.65, S. 536, Eintrag 2</idno>
1.2.7 Suppléments
Si le document répertorié sous une cote n’est pas édité,
mais un supplément ou l’extrait d’un supplément,
la cote est complétée par la mention Supplément.
S’il y a plusieurs suppléments, ceux-ci sont numérotés.
Si seule une partie d’un supplément est éditée, cela est indiqué par la pagination correspondante.
Exemple :
<idno xml:lang="de">StAZH C I, Nr. 249, Beilage</idno>
<idno xml:lang="de">StAZH C I, Nr. 3165, Beilage 17</idno>
<idno xml:lang="de">StAZH C I, Nr. 3165, Beilage 2, S. 3-4</idno>
1.3 Cotes alternatives ou anciennes
Si un document a été répertorié auparavant sous une autre cote
ou est connu dans la littérature scientifique sous un autre nom,
cette désignation alternative peut être indiquée avec <altIdentifier>.
C’est p. ex. fréquent dans le StASH.
Les cotes antérieures y sont enregistrées pour documenter l’ancienne organisation des archives
et pour établir une concordance entre des sources fréquemment citées.
Exemples :
<idno xml:lang="de">StASH Urkunden 1/2780</idno>
<altIdentifier>
<idno>XV.A.13</idno>
</altIdentifier>
<idno xml:lang="fr">AEN 2ACHA-1.33</idno>
<altIdentifier>
<idno>AC 106/1</idno>
</altIdentifier>
2. Titre ou nom du document dans <head>
Un résumé court (regeste) et précis du contenu du texte édité est saisi dans
<head>.
S’il existe plusieurs témoins textuels pour un même document,
il convient d’inscrire un titre uniquement pour le texte qui sert de modèle au texte édité.
Exemples :
<head>Verordnung über die Dienstpflicht in Winterthur</head>
<head>Eid von Gesellen und anderen Angestellten</head>
<head>Sentence et remise au bras séculier de Pierre de la Prélaz</head>
<head>Loi des Trois-États sur les dommages causés aux bois et leur réparation</head>
Dans le cas d’un projet éditorial bilingue, p. ex. à Fribourg, un titre en allemand,
ainsi qu’un titre en français, peuvent être saisis.
Dans ce cas, l’attribut @xml:lang doit être utilisé pour indiquer la langue.
Exemples :
<head xml:lang="de">Françoise Dévaud-Clerc – Urteil</head>
<head xml:lang="fr">Françoise Dévaud-Clerc – Jugement</head>
<head xml:lang="de">Eid des städtischen Steinhauers, Zimmermeisters, Dachdeckers und Wagners</head>
<head xml:lang="fr">Serment des tailleur de pierre, maître charpentier, couvreur et charron de la ville</head>
3. Contenu du document dans <msContents>
3.1 Règles générales
La section <msContents> contient des informations
sur le contenu du texte.
Sont enregistrés :
- un résumé (regeste) :
<summary> - la langue du texte :
<textLang> - (optionnel pour les manuscrits) le scribe du texte :
<author> - (pour les imprimés) l’impressum:
<docImprint>
Les informations sur la langue, le scribe et l’impressum sont regroupées dans
<msItem>.
Exemples :
<msContents>
<summary>
<p>
Die Abgeordneten von Propst und Kapitel des Grossmünsters sind vor Bürgermeister
und Rat der Stadt Zürich erschienen und haben diese gebeten, Verordnete zu ernennen,
um mit diesen Artikel zur Verbesserung des Stifts auszuarbeiten.
</p>
</summary>
<msItem>
<textLang xml:lang="de"/>
<docImprint>
<pubPlace ref="loc000065" cert="high">Zürich</pubPlace>
<publisher cert="high">Christoph Froschauer der Ältere</publisher>
</docImprint>
</msItem>
</msContents>
<msContents>
<summary xml:lang="de">
<p>
Schultheiss und Rat von Winterthur erlassen eine Ordnung für das
Sondersiechenhaus. Sie erlegen den Insassen Pflichten auf bezüglich
Eidleistung, Austragung von Konflikten mit dem Pfleger und Gebet.
</p>
</summary>
<msItem>
<textLang xml:lang="de"/>
<author role="scribe">
<persName ref="per027325">Georg Bappus</persName>
</author>
</msItem>
</msContents>
Dans le cas d’un projet éditorial bilingue, p. ex. à Fribourg,
un résumé analytique en allemand, ainsi qu’en français,
peuvent être saisis.
Dans ce cas, l’attribut @xml:lang doit être utilisé pour indiquer la langue.
Exemple :
<msContents>
<summary xml:lang="de">
<p>
Christine Bovigny-Corby aus Greyerz wird der Hexerei verdächtigt.
Sie wird mehrfach befragt und gefoltert, ohne ein Geständnis abzulegen.
Sie wird in ihre Wohngegend verbannt, d.h. nach Sorens oder Avry-devant-Pont.
</p>
</summary>
<summary xml:lang="fr">
<p>
Christine Bovigny-Corby, de Gruyères, est suspectée de sorcellerie.
Elle est interrogée et torturée à plusieurs reprises, mais n’avoue rien.
Elle est condamnée au bannissement dans sa région, c’est-à-dire à Sorens
ou à Avry-devant-Pont.
</p>
</summary>
</msContents>
3.2 Résumé (regeste)
3.2.1 Définition et but
En principe, un résumé (regeste) doit être établi pour chaque document, même s’il est court.
Un résumé est une synthèse du contenu du texte édité, en omettant les formules. Pour les textes en latin, un résumé plus détaillé est recommandé. Si de nombreux points sont réglementés, ceux-ci peuvent être regroupés sous des thèmes principaux (p. ex. « Sont réglés … »).
3.2.2 Langue et structure
Le résumé est rédigé dans une langue moderne avec des formulations aussi uniformes que possible, sans utiliser de termes (trop spécifiques) provenant des sources.
La structuration d’un long résumé se fait en fonction du contenu,
sous forme de paragraphes (<p>).
3.2.3 Sceaux et copies multiples
Les sceaux existants sont mentionnés à la fin du résumé, séparés par des paragraphes. Les annonces de sceaux, y compris celles de sceaux ou empreintes manquants, sont également signalées.
Exemples :
<summary xml:lang="de">
<p><!--Ici se trouve le résumé réel-->…</p>
<p>Johann Ulrich Escher, Landvogt von Sax-Forstegg, siegelt.</p>
</summary>
<summary xml:lang="de">
<p><!--Ici se trouve le résumé réel-->…</p>
<p>Der Aussteller siegelt.</p>
<p>Für Wartau-Gretschins siegeln Wilhelm vom Fröwis, Oswald von Prad und Rudolf Kalberer.</p>
<p>Für Sevelen, Hans Vittler und Hans Spangolf siegelt Klaus Vittler.</p>
</summary>
Si un acte mentionne que plusieurs exemplaires de l’acte ont été rédigés et découpés (dans le cas d’un chirographe p. ex.), cela doit être indiqué à la fin du résumé, avec les sceaux.
3.2.4 Noms de personnes
Les noms sont en principe normalisés dans le résumé. Les personnes figurant dans le DHS ou le GND sont normalisées conformément à ces ouvrages de référence. S’il s’agit d’un nom de famille connu, il est normalisé selon le Répertoire des noms de famille suisses. Si les personnes ne sont pas répertoriées dans le DHS ou le GND, les prénoms et noms de famille sont normalisés selon l’orthographe la plus fréquente dans le document, en conservant les caractères spéciaux (p. ex. Ruedi, Kuoni).
3.2.5 Autres normalisations
Les titres ainsi que les désignations professionnelles ou officielles doivent être traités de manière cohérente dans le résumé et dans les commentaires.
Pour les mesures, poids et monnaies, on utilise les chiffres arabes. Dans tous les autres cas, les nombres de un à douze sont écrits en toutes lettres; et pour les instances, le nombre est systématiquement écrit en toutes lettres.
Pour le signum, le sigle du notaire ou l’instrument notarial, on utilise le terme « seing ». Cette forme d’authentification est mentionnée dans le résumé pour les instruments notariaux (de manière analogue aux actes scellés).
Exemples :
<p>Le notaire authentifie l’instrument avec son seing.</p>
<p>Le notaire authentifie l’instrument avec son seing en présence de témoins.</p>
3.2.6 Ce qui n’est pas inclus dans le résumé
Si l’acte est un chirographe, cela n’est pas indiqué dans le résumé, mais dans
<bindingDesc> (voir ci-dessous).
Les contenus importants peuvent être approfondis dans le commentaire (<back>),
le résumé se limitant à une synthèse concise.
Les auteurs de notes (<ab>), p. ex. dans un acte pontifical,
sont signalés dans le texte avec <persName> et ne sont pas mentionnés
spécifiquement dans le résumé.
3.3 La langue du texte
La langue utilisée dans le texte source est indiquée avec <textLang>.
S’il y a plusieurs langues, l’élément est répété dans l’ordre de fréquence d’apparition.
3.4 Le scribe du texte
Pour les manuscrits, un scribe peut, s’il est connu, être identifié avec la balise
<author> et, à l’intérieur de celle-ci, avec <persName>.
Si l’identité du scribe n’est pas connue, mais seulement celle de sa chancellerie,
il convient de saisir cette dernière sous forme de texte libre dans
<author>.
Exemples :
<author role="scribe">
<persName ref="per027325">Georg Bappus</persName>
</author>
<author role="scribe">
<persName ref="per028066">Hans Jakob Beyel</persName>, Rechenschreiber von Zürich
</author>
<author role="scribe">Schreiber der Kanzlei Liechtenstein</author>
Si plusieurs mains sont identifiables dans un manuscrit, une description des mains est créée
dans <handDesc> (voir ci-dessous). Celle-ci ne fait plus partie de
<msContents>, mais de la description physique de la source.
3.5 L’impressum
Pour les imprimés, les noms de l’imprimerie ou de l’imprimeur (<publisher>),
ainsi que le lieu d’impression (<pubPlace>),
sont indiqués dans <docImprint>.
Exemple :
<docImprint>
<pubPlace ref="loc000065" cert="high">Zürich</pubPlace>
<publisher cert="high">Christoph Froschauer der Ältere</publisher>
</docImprint>
4. Description physique du document dans <physDesc>
4.1 Règles générales
La section <physDesc> décrit la source en termes de caractéristiques matérielles.
Elle est subdivisée en quatre sous-sections :
- description de la source en tant qu’objet physique
dans
<objectDesc> - description de la reliure (et de la tradition)
dans
<bindingDesc> - description des mains
dans
<handDesc> - description des sceaux
dans
<sealDesc>
4.2 Description de la source en tant qu’objet physique dans <objectDesc>
La section <objectDesc> contient, à l’intérieur de
<supportDesc>, des informations sur le matériau, les dimensions,
la pagination et l’état de conservation de la source.
Sont enregistrés :
- le matériau, c’est-à-dire le support :
<support>avec<material> - la hauteur et la largeur des feuillets (ou du livre ou de la plica) :
<extent>avec<dimensions>et<height>, respectivement<width> - (optionnel) l’état de conservation du support et ses détériorations :
<condition> - (optionnel) le décompte des feuillets de l’original et, le cas échéant,
les décomptes spécifiques qui pourraient différer :
<foliation>
Exemple :
<objectDesc>
<supportDesc>
<support>
<material type="parchment"/>
</support>
<extent>
<dimensions type="leaves">
<height unit="cm" quantity="25.0"/>
<width unit="cm" quantity="38.0"/>
</dimensions>
<dimensions type="plica">
<width unit="cm" quantity="6.0"/>
</dimensions>
</extent>
<condition agent="water">
<p>Feuchtigkeitsschäden (mit Textverlust)</p>
</condition>
<foliation>
<p>Paginierung des 20. Jahrhunderts</p>
</foliation>
</supportDesc>
</objectDesc>
4.3 Description de la reliure (et de la tradition) dans <bindingDesc>
La section <bindingDesc> contient d’abord des informations sur la reliure.
Par ailleurs, le mode de transmission du texte est aussi indiqué ici sous forme de texte libre. Le type de tradition (p. ex. original), la forme (p. ex. cahier) et l’étendue (p. ex. 10 feuillets) sont décrits dans cet ordre.
Exemples de type et de forme :
- Cahier, fascicule (Heft)
- Copie (Abschrift)
- Copie avec des ajouts (Abschrift mit Ergänzungen)
- Copie contemporaine (Zeitgenössische Abschrift)
- Copie partielle (Teilabschrift)
- Copie partielle avec ajouts (Teilabschrift mit Ergänzungen)
- Entrée, inscription (Eintrag)
- Expédition (Ausfertigung), pour un acte original, dans sa version finale (für «Urkundenoriginale»)
- Extrait (Auszug)
- Feuille imprimée (Druck), imprimé sur un seul feuillet (Einblattdruck)
- Fragment (Fragment)
- Insertion (Insert)
- Livre (Buch)
- Original (Original), il peut parfois exister une expédition plus tardive
- Photocopie (Fotokopie)
- Projet, brouillon (Entwurf), même si un brouillon a été fait avant la délivrance de l’acte original, et à défaut d’informations plus précises, il convient de lui attribuer la même date que la version finale
- Registre, rôle (Aufzeichnung, Rodel) (assemblés à partir de x pièces)
- Registre, rôle (Aufzeichnung, Rodel), feuillet unique (Einzelblatt)
- Résumé(Regest)
- Texte imprimé (Druckschrift)
- Texte remanié (Aufzeichnung), désigne aussi un document qui est en grande partie une copie d’un modèle plus ancien, mais qui contient des modifications substantielles
- Traduction (Übersetzung)
- Vidimus (Vidimus)
4.4 Description des mains dans <handDesc>
Sont enregistrées :
- les mains des scribes, s’il y a plus d’un scribe principal du texte
- les autres mains importantes, c’est-à-dire importantes pour la critique du texte
Si plusieurs mains de scribes sont identifiables dans un manuscrit,
une <handDesc> doit être créée,
dans laquelle chaque main est décrite plus en détail à l’aide d’une <handNote>
(voir cette section et la section Scribes et mains
dans les directives de transcription).
4.5 Description des sceaux dans <sealDesc>
La description des sceaux se fait de gauche à droite dans <sealDesc>,
chaque sceau recevant son propre élément (<seal>).
Les sigillants ou les annonces de sceaux sont également enregistrés dans le résumé. Dans le commentaire, les divergences entre l’annonce du scellement et le scellement effectif doivent être décrites. Cela s’applique aussi aux copies.
La référence déterminante est la mention de scellement figurant dans l’acte ou, en cas de formulation à la première personne («je» ou «nous»), l’indication du nom de l’émetteur (le sigillant).
Si les sigillants sont nommément indiqués sur la plica ou sur des lanières de parchemin,
leurs noms sont transcrits dans <ab>, afin d’éviter la perte d’informations
importantes, comme p. ex. l’orthographe originale de leurs noms.
Si la fente du sceau est présente, il convient de noter cette information. Le signataire n’est enregistré que si l’on est certain de l’identité de l’émetteur du sceau manquant.
5. Histoire du document dans <history>
La section <history> contient, dans <origin>,
les informations sur la datation et la localisation d’une source d’archives.
Sont enregistrés :
- la date de rédaction du texte original :
<origDate>avectype="document" - (optionnel) s’il s’agit d’une copie, en plus, la date de création présumée de l’original :
<origDate>avectype="content" - le lieu de rédaction du texte original :
<origPlace>avectype="document" - (optionnel) s’il s’agit d’une copie, en plus, le lieu de création présumée de l’original :
<origPlace>avectype="content" - (optionnel) l’institution émettrice :
<orgName>
Exemples :
<origin>
<origDate type="document" from-custom="1460-01-01" to-custom="1460-12-31" calendar="julian"/>
<origDate type="content" when-custom="1440-12-22" calendar="julian"/>
<origPlace type="document" ref="loc000161.05">Bâle</origPlace>
<origPlace type="content" ref="loc000161.05">Bâle</origPlace>
</origin>
<origin>
<origDate type="document" when-custom="1702-05-17" calendar="gregorian"/>
<origPlace type="document" ref="loc007646">Genève</origPlace>
<orgName role="issuer" ref="org010746">Petit Conseil</orgName>
</origin>
Pour les mentions d’un événement passé, la date de l’événement est saisie avec
<origDate type="content", et le moment où la mention a été rédigée avec
<origDate type="document".
P. ex. : Renward Cysat rédige vers 1600 un rapport sur le commerce d’Amstalden de 1478,
et cela est encodé comme suit. Pour les règles de datation elles-mêmes,
voir les directives de datation.
Exemple :
<origin>
<origDate type="content" from-custom="1478-01-01" to-custom="1478-12-31" calendar="julian"/>
<origDate type="document" from-custom="1590-01-01" to-custom="1610-12-31" calendar="gregorian"/>
</origin>
Les remarques détaillées sur la datation d’un document non daté sont enregistrées
dans un commentaire (<back>).
Le lieu de rédaction d’un texte (<origPlace>)
n’est enregistré que s’il figure dans le document
ou s’il peut être établi de manière certaine, p. ex. pour les procès-verbaux du conseil.
Les lieux d’émission, d’expédition, ainsi que les lieux de promulgation, sont normalisés.
S’il y a plusieurs lieux d’émission, chacun est enregistré avec son propre élément
(<origPlace>).
Exemple :
<origin>
<origDate type="document" from-custom="1448-03-17" to-custom="1448-03-23" calendar="julian"/>
<origPlace type="document" ref="loc008831.01">Hôpital Marie-Madeleine du Mont-Joux</origPlace>
<origPlace type="document" ref="loc008768.01">Château de La Tour-de-Peilz</origPlace>
</origin>
6. Informations supplémentaires sur le document dans <additional>
Les publications, telles que les éditions de sources, les recueils de regestes,
les inventaires, la littérature secondaire, etc., sont saisis avec le titre abrégé dans
<listBibl>, alors que leurs références complètes sont enregistrées dans
Zotero.
Les publications sont inscrites par ordre chronologique décroissant avec mention
de leur typologie dans @type et leur titre abrégé.
Exemple :
<additional>
<listBibl type="edition">
<bibl><ref target="https://www.ssrq-sds-fds.ch/online/SG_III_2/index.html#p_106">SSRQ SG III/2, Nr. 46</ref></bibl>
<bibl><ref>Graber, Urkundensammlung,</ref> Nr. 1</bibl>
</listBibl>
<listBibl type="summary">
<bibl><ref target="http://permalink.snl.ch/bib/chbsg000067077">Reich-Langhans, Chronik</ref>, S. 100</bibl>
</listBibl>
<listBibl type="literature">
<bibl><ref target="http://permalink.snl.ch/bib/chbsg000124577">Gabathuler 2011</ref>, S. 249</bibl>
</listBibl>
<listBibl type="url">
<bibl><ref target="https://www.ssrq-sds-fds.ch/online/SG_III_2/index.html#p_106">https://www.ssrq-sds-fds.ch/online/SG_III_2/index.html#p_106</ref></bibl>
</listBibl>
</additional>
Si un document est perdu, il n’y a pas lieu d’utiliser une <physDesc>.
À la place, les informations relatives à sa perte sont enregistrées dans
<adminInfo> ; pour plus de détails, voir cette section.
7. Tradition textuelle multiple
7.1 Présentation de la tradition textuelle
Si plusieurs témoins textuels (ou leçons) sont conservés pour un document,
c’est-à-dire en cas de tradition textuelle multiple, chaque témoin reçoit,
comme décrit ci-dessus, à l’intérieur de la balise
<listWit>, un élément <witness>, dans lequel une description
complète dudit témoin est effectuée.
Tous les témoins textuels sont classés à l’aide de l’attribut @n.
Les règles suivantes s’appliquent :
- un original est désigné par
n="A". S’il existe plusieurs originaux, ceux-ci sont en plus numérotésn="A1",n="A2", etc. - une copie est désignée par
n="B". S’il existe plusieurs copies, elles sont en plus numérotées chronologiquementn="B1",n="B2", etc. - les copies de copies sont indiquées de manière analogue avec
Cet un décompte chronologique correspondant, etc.
7.2 Choix du texte de base pour l’édition textuelle
Le choix du texte de base pour l’édition doit être justifié dans un commentaire.
Le premier témoin textuel mentionné constitue la base du texte édité, tous les autres témoins peuvent être utilisés pour l’indication de variantes.
Il est préférable de prendre un original comme texte de base plutôt qu’une copie.
S’il existe plusieurs originaux, les critères ayant conduit au choix du texte de base doivent, si possible, être exposés dans un commentaire.
Si un original fait défaut, la meilleure copie doit être prise comme texte de base pour l’édition. Dans ce cas, la recherche approfondie de la copie la plus proche de l’original est indispensable. Les différentes copies doivent être comparées entre elles.
7.3 Évaluation de la tradition
Jusqu’où doit-on aller dans l’évaluation des copies et des copies de copies ? Les copies beaucoup plus tardives ou récentes doivent-elles, p. ex., être rejetées de façon implicite ?
Certaines pièces ont été copiées des dizaines de fois, comme p. ex. les actes enregistrés dans le règlement sur la pêche, et qui ont été régulièrement recopiés. Répertorier cette tradition textuelle de « troisième main » est extrêmement chronophage.
En règle générale, si un original est disponible, seules les copies contemporaines doivent être prises en considération. Il est impossible et inutile de chercher et de répertorier toutes les copies d’un acte.
La règle empirique, qui consiste à répertorier et tenir compte des copies datant d’environ 100 ans après l’original, peut être suivie.
Selon l’importance d’une pièce, son impact historique doit être décrit dans un commentaire.
7.4 Différences entre les copies et l’original
Quand faut-il signaler les différences entre les copies et l’original, et quand peut-on les ignorer ?
Dans le système d’information archivistique, les copies sont simplement enregistrées comme « copie », indépendamment de l’existence de variantes textuelles. Il serait trop fastidieux de les qualifier de « fautives » ou de spécifier ici « avec des différences dans le texte ».
Si un original contient des passages incompréhensibles ou illisibles,
il peut être utile de consulter les copies ultérieures et de les intégrer
sous forme d’entrées d’apparat (voir <app>) dans la transcription.
Elles peuvent éventuellement aider à comprendre le passage qui pose problème.
Exemples :
Le renouvellement d’une ordonnance sur la pêche de 1574 a repris quelques paragraphes
de l’ancienne ordonnance de 1428/1519, mais dans un ordre différent, et mêlés à de
nombreuses autres dispositions.
Dans un tel cas, il convient de traiter le renouvellement comme une pièce distincte.
Une copie contient des ratures, ajouts ou autres écarts par rapport à l’original.
L’original constitue la base du texte édité, et les variations intéressantes sur
le plan du contenu sont enregistrées dans les entrées d’apparat.